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La Bible nous apprend que l'homme est sauvé par la seule grâce de Dieu, par le moyen de la foi en Jésus-Christ. Pendant longtemps, les chrétiens ont accepté cette affirmation biblique tout simplement.
Cependant, les chrétiens savent combien cette grâce reste toujours imméritée, en raison de notre incapacité fondamentale à vivre en permanence dans la sainteté. Au fil du temps, la Bible étant moins lue peut-être, les chrétiens ont oublié que cette grâce de Dieu s'enracine dans le sacrifice de Jésus sur la croix. Ils ont pensé que leur participation active était requise, faute de quoi leur salut serait annulé. Le résultat en a été un désespoir profond au niveau de la chrétienté. Même le meilleur des chrétiens ne peut gagner son salut, il est encore trop loin de la perfection et de la fidélité aux commandements de Dieu (les rabbins anciens avaient ainsi dénombré 613 commandements dans l'Ancien Testament : 248 actifs et 365 passifs).
Les théologiens ont donc, petit à petit, forgé une doctrine qui redonnait espoir aux chrétiens. Le chrétien pouvait obtenir du pape un document appelé "indulgence", qui lui remettait ses péchés ou une partie de ceux-ci. Il pouvait alors continuer à travailler à son salut ou à celui des défunts qui lui étaient chers.
La papauté franchit un pas de plus au début du XVIème siècle. Lorsque le pape eut besoin d'argent pour construire la basilique de Saint-Pierre de Rome, la Curie romaine se mit à vendre les Indulgences pontificales dans toute l'Europe. C'est ce qui choqua le plus le moine-théologien Luther, et ce qui l'amena à rédiger ses fameuses "Quatre-vingt-quinze thèses contre les indulgences".