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Heinrich Bullinger poursuit des études aux Pays-Bas et à Cologne où il entre en en contact avec Erasme et l'humanisme. Il adhère à la Réforme à la lecture de Luther alors qu'il est maître d'école à Kappel.
Il devient ami et conseiller de Zwingli puis son sucesseur après la défaite de Kappel alors que la Réforme paraît compromise en Suisse. Il organise l'Église dans la ville et le canton et tente d'équilibrer pouvoir séculier et autonomie ecclésiale. Bullinger lutte contre les catholiques et les anabaptistes et organise le système scolaire. Il se refuse à tout compromis avec les luthériens sur la question de la cène et réussit à unifier les cantons hélvétiques autour de ses doctrines formalisées dans la Confessio helvetica (1536) puis obtient le ralliement de Calvin autour du Consensus Tigurinus (1549) puis de la Confession hélvétique postérieure (1566).
Il jouit d'une réputation considérable dans la chrétienté réformée en raison de l'accueil qu'il assure aux réfugiés et de son rôle reconnu de conseiller des Églises réformées.
Bullinger laisse une oeuvre d'historien (Chroniques de Zurich) et une abondante correspondance (12 000 lettres) qui fait de lui un des théologiens les plus respectés du protestantisme réformé.